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International

L’Uruguay crée la Résidence pour Arraigo et régularisera la situation d’environ 20.000 migrants

Le programme de résidence par Arraigo créé par le gouvernement de l’Uruguay permettra de régulariser la situation d’environ 20.000 migrants – la plupart d’entre eux nés à Cuba – qui pourront traiter la résidence.

C’est ce qu’a expliqué jeudi lors d’une conférence de presse le chancelier du pays sud-américain, Omar Paganini, qui a indiqué que ce mécanisme permettra à ces personnes d’abandonner une situation irrégulière et d’avoir la possibilité d’être des citoyens légaux et d’obtenir des documents.

« Cela permet de résoudre la question de la réunification familiale de ces personnes, qui est l’une des questions très importantes du point de vue de leurs droits. Nous pensons donc que c’est une très bonne nouvelle pour un collectif important dans notre pays, qui attendait des procédures à la Commission des réfugiés mais qui étaient des procédures qui pourraient ne pas être favorables dans la mesure où elles ne remplissent pas les conditions de refuge politique », a-t-il déclaré.

Paganini a précisé que cela résoudra la situation d’envira 20.000 personnes qui ont besoin d’un visa pour entrer en Uruguay et qui l’ont fait sans l’avoir sous la figure de réfugiés.

« Cela a surtout à voir avec les personnes qui demandent refuge parce qu’elles n’ont pas de visa et ne sont pas éligibles au refuge. Ensuite, nous parlons essentiellement de personnes d’origine cubaine ou d’autres pays qui nécessitent un visa », a-t-il déclaré.

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Il a ajouté : « Ils entrent en tant que réfugiés mais ne sont pas réfugiés et c’est là que se génère ce limbe réglementaire qui nous permet de résoudre le décret », a souligné le ministre, qui a ajouté que la plupart d’entre eux sont cubains.

D’autre part, il a expliqué que pour pouvoir traiter la résidence par enracinement, les personnes doivent travailler, loger ou avoir une famille en Uruguay.

Enfin, le titulaire du portefeuille a souligné qu’il s’agit d’une solution transitoire pour toutes les personnes qui ont déjà commencé la procédure et qui sera ensuite évaluée sur la façon dont le processus se poursuit et les étapes à suivre.

« Pour l’instant, ce n’est pas une solution définitive, donc ce n’est pas ‘venez, cela fonctionne automatiquement’ », a conclu Paganini.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

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« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

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À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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