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International

Zelenski demande à l’Occident de lui permettre d’attaquer le territoire russe avec son armement

Le président de l’Ukraine, Volodymir Zelenski, a demandé aux pays occidentaux qui lui envoient une aide militaire de lui permettre d’attaquer les infrastructures situées au sein de la Fédération de Russie à partir de laquelle l’armée russe frappe le territoire ukrainien.

Zelenski a condamné les attaques russes avec des missiles et des bombes aériennes guidées jeudi contre la région frontalière de Kharkov, qui ont tué 7 civils et détruit une imprimerie qui abritait plus de 50 000 livres.

Le président ukrainien a attribué les dommages au déficit de défense aérienne que subit l’Ukraine et à l’interdiction de frapper le territoire ennemi avec son armement, une condition qui continue d’être imposée par la plupart des alliés de Kiev.

Dans son discours d’hier soir à la nation, le président ukrainien a assuré que des attaques comme celles d’hier ne sont possibles que « parce que l’Ukraine a encore des restrictions pour se défendre ».

Zelenski a déploré que son armée ne puisse toujours pas « détruire » les « lanceurs de missiles » avec lesquelles la Russie attaque l’Ukraine de l’autre côté de la frontière en raison de ces restrictions et du manque de missiles à longue portée.

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Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont envoyé en Ukraine un nombre limité de missiles à longue portée que Kiev utilise avec succès pour détruire des cibles militaires russes dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie.

Londres a récemment annoncé qu’elle permettait à l’Ukraine de frapper le territoire ennemi avec son armement.

Les autres alliés n’ont pas officiellement changé de politique sur l’utilisation que Kiev peut faire de son matériel militaire, par crainte d’éventuelles représailles directes de Moscou.

« Tous les pays (du monde) percevraient les restrictions dans la lutte contre la terreur comme fausses et injustes », a déclaré le président ukrainien dans son discours.

« La protection de la vie doit disposer de tous les outils nécessaires pour vraiment vaincre les terroristes », a-t-il ajouté en référence à la Russie avant de demander plus de « détermination » aux dirigeants étrangers.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

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« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

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À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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