International
La gauche demande à Macron de leur donner le Gouvernement au nom du respect des urnes

La gauche charge le président français, Emmanuel Macron, qui va prendre le temps de chercher un premier ministre, et lui demande que le gouvernement leur donne le nom du respect des résultats des législatives, dont ils sont sortis avec le plus grand groupe parlementaire, mais loin de la majorité absolue.
« J’ai des doutes sur le fait que Macron respecte le résultat des urnes », a déclaré mardi la députée de La France Insoumise (LFI) Mathilde Panot, qui a affirmé que les électeurs aux législatives du 30 juin et du 7 juillet se sont prononcés pour « une rupture » et que, par conséquent, l’actuel Premier ministre, Gabriel Attal, ne peut pas continuer.
Dans une interview à la chaîne BFMTV, Panot, qui fait partie des lieutenants du leader de LFI, le controversé Jean-Luc Mélenchon, a insisté sur le fait qu’Attal ne peut pas rester en fonction lorsque la fête nationale française aura lieu le 14 juillet, alors qu’il « a été battu trois fois de suite » aux élections européennes le 9 juin puis aux deux tours des législatives.
Le Nouveau Front Populaire (NFP), composé de LFI, du Parti socialiste (PS), des écologistes et du Parti communiste français (PCF), débat en interne de ce que sera son candidat au poste de premier ministre et a l’intention de donner un nom « d’ici la fin de la semaine » pour qu’il soit nommé par le président de la République, qui est celui qui a cette prérogative constitutionnelle.
Cependant, Macron a fait savoir dimanche, après avoir connu les premiers résultats du second tour, qu’il allait prendre du temps jusqu’à ce que la nouvelle Assemblée nationale soit structurée, qui sera constituée le 18 prochain.
Entre-temps, lundi, il a ratifié Attal – qui lui a présenté la démission – à son poste pour qu’il continue avec son gouvernement à gérer les affaires courantes et se rend aujourd’hui à Washington pour participer au sommet de l’OTAN, qui se poursuivra jusqu’à jeudi.
Pour Panos « il est absurde que le président de la République attende de voir les équilibres » de la chambre des députés car, selon sa version – qui doit être vérifiée lors de la constitution de l’Assemblée nationale -, le NFP aura un groupe parlementaire avec environ 195 sièges, contre environ 160-170 du bloc des macronistes et 143 du groupement national (RN).
« Nous sommes le plus grand groupe », a souligné la députée de la LFI, qui a insisté sur le fait que « les macronistes ont été vaincus » et que Macron doit leur donner le gouvernement pour respecter « le résultat des urnes ».
Le fait est que même si le NFP parvenait à attirer des députés d’origines politiques diverses (comme certains représentants des départements d’outre-mer sans appartenance claire) jusqu’à ce que les 195 soient, il reste très loin des 289 de la majorité absolue.
De plus, dans le bloc macroniste, il y a des mouvements pour essayer de constituer ce que la députée Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, a appelé mardi une « alliance programmatique » autour d’un bloc central qui irait de Los Republicanos (LR, le parti de la droite traditionnelle) à « la gauche social-démocrate ».
Dans une autre interview à la station France Inter, Braun-Pivet a fait remarquer que le NFP, qui a en principe 182 sièges, « ne représente pas plus que 32 % de l’Assemblée nationale et est très, très loin de la majorité », ce qui, selon lui, signifie qu’ils « ne peuvent pas gouverner seuls ».
Pour Panot, ce n’est pas un argument valable, pas plus que le reproche que leur fait la droite que de nombreux électeurs ont voté pour des candidats de gauche non pas parce qu’ils étaient d’accord avec leur programme, mais pour empêcher l’extrême droite de RN de gagner.
La députée de la LFI a répondu que c’est la conséquence du « système majoritaire à deux tours », dans lequel les électeurs au second tour doivent souvent opter pour l’option qu’ils considèrent comme la moins mauvaise.
Le fait est que le NFP apparaît, sauf surprises lors de la constitution de l’Assemblée nationale, comme le premier groupe de la chambre, bien qu’avec ses 7,4 millions d’électeurs en termes de vote, il soit resté bien en dessous des 10,1 millions que le RN a obtenus avec ses alliés, relégués à la troisième place avec ses 143 députés.
Amérique centrale
Marco Rubio valide les politiques salvadoriennes en matière de droits humains et de sécurité

Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a certifié que le gouvernement du Salvador lutte contre la corruption et l’impunité, met en œuvre des politiques visant à renforcer l’État de droit et la transparence, et protège les droits des défenseurs des droits humains, des syndicalistes, des journalistes, de la société civile, des partis d’opposition ainsi que l’indépendance des médias, selon une publication du Registre fédéral des États-Unis en date du 2 avril.
Rubio a également attesté que le gouvernement salvadorien applique des politiques visant à renforcer l’indépendance des institutions judiciaires et électorales, ainsi qu’à améliorer la transparence du financement des campagnes électorales et des partis politiques.
Le haut responsable de l’administration Trump a en outre estimé qu’une application efficace de la loi en matière de sécurité était en cours au Salvador, tout en soulignant que la participation des forces armées à la sécurité publique était limitée et encadrée par des garanties en matière de procès équitable.
Il a également certifié, selon la même source, que des programmes étaient mis en œuvre pour réduire la violence à l’égard des femmes et des filles, ainsi que des politiques de lutte contre la pauvreté et des réformes visant à renforcer le système éducatif.
Une certification similaire a également été accordée au Guatemala par le gouvernement américain.
International
Bolsonaro appelle à l’amnistie et compare son sort à celui de Trump et Le Pen

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, poursuivi pénalement pour tentative de coup d’État, a déclaré ce dimanche, lors d’une manifestation massive qu’il avait convoquée à São Paulo, qu’il faisait l’objet d’une persécution comparable à celle subie par Donald Trump aux États-Unis et Marine Le Pen en France.
La protestation visait à réclamer une amnistie pour les condamnés de la tentative de coup d’État du 8 janvier 2023, lorsque des milliers de partisans de Bolsonaro avaient envahi les sièges des trois pouvoirs à Brasilia.
Le leader d’extrême droite a reçu une importante démonstration de soutien, lors de ce premier rassemblement depuis que la Cour suprême a lancé un procès contre lui pour avoir prétendument dirigé un plan visant à renverser le président Luiz Inácio Lula da Silva.
Bolsonaro a réaffirmé son innocence et s’est dit victime de « l’activisme judiciaire » qui, selon lui, cherche à écarter la droite du pouvoir dans le monde entier :
« (…) comme ils ont invalidé Le Pen en France, comme ils ont tenté de le faire avec Trump aux États-Unis, comme ils l’ont fait avec le président de la Roumanie, comme Maduro l’a fait au Venezuela en excluant ses opposants », a-t-il déclaré.
Interdit de candidature pour huit ans, il a estimé que tenir les élections présidentielles de 2026 sans lui revenait à « nier la démocratie et exposer la dictature au Brésil ».
Bolsonaro est arrivé en avance, accompagné de son épouse Michelle, de plusieurs de ses enfants et de dirigeants politiques et religieux, dont les gouverneurs de sept des 27 États brésiliens.
Des milliers de partisans ont répondu à son appel et se sont réunis sur l’avenue Paulista, arborant des t-shirts verts et jaunes, les couleurs du drapeau brésilien, brandi comme symbole de patriotisme par les ultraconservateurs.
International
Corinthians sans Depay face à Quintero : l’América de Cali prêt à enfoncer le clou

Le Corinthians devra se passer de Memphis Depay au moment où il retrouve la magie de son bourreau, Juan Fernando Quintero, ce mardi, lors d’un duel contre l’América de Cali qui pourrait compliquer encore davantage son début en Copa Sudamericana 2025.
Le Timão arrive en Colombie affaibli après une défaite 2-1 à domicile face à Huracán (Argentine) lors de la première journée. Un match de plus dans une compétition continentale où le Néerlandais Depay est resté en dessous des attentes — et ne pourra pas se rattraper lors de cette deuxième journée en raison d’un souci physique.
À Cali, les Brésiliens seront attendus à partir de 19h30 heure locale (00h30 mercredi, heure française) par le numéro 10 Juan Fernando Quintero, qui s’était illustré face à Corinthians en demi-finale de la Sudamericana l’an dernier sous les couleurs de Racing Club (Argentine). Aujourd’hui, il mène La Mechita dans l’un des meilleurs moments de son histoire récente.
L’América a débuté avec une victoire convaincante 3-1 contre le Racing de Montevideo, en Uruguay, et compte bien asséner un coup décisif à Ramón Díaz, l’entraîneur de Corinthians, dont la place est désormais plus que jamais menacée.
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