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International

Borrell met en garde contre un «profond malaise » dans l’UE pour les voyages d’Orbán en Russie et en Chine

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré dans une interview avec EFE qu’il existe un « profond malaise » dans l’Union européenne à cause des récents voyages du Premier ministre hongrois Viktor Orbán en Russie et en Chine, dans ce qu’il a appelé une « mission de paix » pour l’Ukraine.

« Il y a un profond malaise dans l’Union européenne à propos de ce comportement », a déclaré le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui s’est entretenu avec EFE en marge du sommet de l’OTAN qui se tient à Washington.

Quelques jours après avoir pris la présidence tournante du Conseil de l’UE le 1er juillet, Orbán, le membre du club communautaire le plus proche du Kremlin, s’est rendu à Kiev, Moscou, Pékin et Washington dans ce qu’il a décrit comme une « mission de paix » pour la guerre en Ukraine.

Ces visites ont généré, selon Borrell, « une confusion regrettable », car Orbán a tenté de donner à ses voyages un air officiel en utilisant, par exemple, le logo de son pays en tant que président du Conseil de l’UE lors de ses voyages en Chine et en Russie, bien que le bloc communautaire ait insisté sur le fait qu’il n’a ni compétence ni autorité pour négocier en son nom.

Face à cette situation, Borrell a exprimé son souhait que les ministres des Affaires étrangères des Vingt-sept abordent cette question lors du prochain Conseil, prévu pour le 22 juillet.

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Borrell ne voulait pas anticiper les mesures que ce Conseil pourrait prendre, qu’il présidera lui-même en tant que chef de la diplomatie européenne, mais il a fait valoir que les actions d’Orbán ne sont pas conformes au traité de l’Union, qui a renforcé les piliers des institutions européennes.

Les visites d’Orbán en Russie et en Chine ont pris de nombreux membres de l’UE par surprise et ont provoqué une irritation au-delà des frontières communautaires, y compris les pays de l’OTAN dont les dirigeants se réunissent à Washington pour un sommet qui se terminera jeudi.

Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a anoncé la semaine dernière lors d’une conférence de presse que les alliés auront l’occasion de discuter et d’aborder les voyages d’Orbán lors de la rencontre de ces jours-ci.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

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« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

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À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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