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International

L’alliance de Macron avec les conservateurs coupe le pouvoir à l’Assemblée Nationale en France

L’alliance entre le bloc parlementaire du président Emmanuel Macron et le parti conservateur Les Républicains (LR) a conclu ce samedi le processus de contrôle de la plupart des postes de l’Assemblée nationale française.

Après avoir obtenu jeudi la présidence de la chambre, poste dans lequel répète la macroniste Yaël Braun-Pivet, et obtenu quatre des six vice-présidences vendredi après-midi et vendredi soir, l’alliance a remporté aujourd’hui six des huit présidences de commissions.

Les deux autres étaient à gauche. La Commission des finances, qui est toujours pour l’opposition, aura à nouveau à sa tête Éric Coquerel, de La Francia Insumisa (LFI).

Au-delà de l’élection des postes de l’Assemblée nationale, l’alliance des trois partis de centre et de centre-droit qui composent le macronisme avec les conservateurs semble se consolider comme une alternative possible de gouvernement face au Nouveau Front populaire de gauche (NFP).

Cette alliance dépasse légèrement la gauche en nombre de députés (213 contre 193), bien que loin de la majorité absolue de 289.

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Le président Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé de candidat au poste de premier ministre après le second tour des élections anticipées du 7 juillet, et la gauche n’a pas pu en convenir d’un en raison des différences entre ses deux principaux membres : le Parti socialiste et le LFI.

Pour l’instant, le pacte entre macronistes et conservateurs a été sévèrement critiqué aujourd’hui par l’extrême droite et ses alliés.

« Il s’agit d’un vol démocratique (…) un spectacle pénible », a dénoncé Éric Ciotti, leader de la petite faction du LR qui s’est alliée à l’extrême droite de l’Agrupación Nacional (RN) de Marine Le Pen.

Le RN est le parti avec le plus grand groupe parlementaire, mais il a été exclu de tous les postes importants à l’Assemblée générale. De « pacte de corruption » a défini la situation par le député du RN Jean Philippe Tanguy.

Ce matin, le RN avait déjà dénoncé comme « un scandale démocratique » les accords entre partis qui ont laissé sa formation sans aucune des six vice-présidences de l’Assemblée nationale, bien qu’il ait été le parti le plus voté lors des dernières élections.

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Le pacte entre le bloc macroniste et la LR (avec seulement 47 députés sur un total de 577), a assuré vendredi soir que ces deux groupes ont chacun obtenu deux vice-présidences, tandis que les deux autres sont allés à l’alliance de gauche.

« Cet accord a été vu par le monde entier », a crié la leader du RN Marine Le Pen, qui a accusé le LR d’avoir été « vendu » au bloc macroniste.

Le Pen, dans des déclarations à la presse à l’aube après la fin d’une très longue session de l’Assemblée, a dénoncé que le LR avait obtenu plus de près de onze millions de voix lors des élections de juin et juillet, pour 1,5 million de conservateurs.

Cela signifie que le LR a obtenu la représentation à la table de l’Assemblée qui « correspondait légitimement au RN », a-t-il insisté.

« C’est un scandale démocratique », a déclaré le RN dans un message en X, dans lequel il a rappelé que, sans alliances, il constitue le premier groupe parlementaire de la nouvelle Assemblée nationale.

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Le RN n’a également manqué aucun des douze secrétariats, dont neuf pour la gauche, regroupée dans le Nouveau Front populaire et le reste pour les macronistes ou les conservateurs.

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International

Gustavo Petro confiant dans le contrôle de l’État face à la violence à la frontière avec le Venezuela

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a exprimé ce lundi sa confiance dans la capacité du gouvernement à consolider le contrôle à la frontière avec le Venezuela, alors que la violence de la guérilla de l’Armée de Libération Nationale (ELN) dans la région du Catatumbo a fait au moins 41 morts en 11 jours.

« Ce jour, tout le cabinet se réunira dans la zone pour adopter les décrets de commotion intérieure qui donneront vie au pacte social dans le Catatumbo et au financement de l’opération militaire visant à consolider le contrôle de l’État à la frontière », a déclaré le chef de l’État sur le réseau social X.

Petro tiendra son conseil des ministres hebdomadaire ce lundi dans la municipalité d’Ocaña, située, tout comme le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander. Cette région est l’un des principaux lieux d’accueil des plus de 48 000 déplacés causés par la violence de la guérilla.

Pour faire face à cette situation, le président a déclaré vendredi dernier la commotion intérieure pour une durée de 90 jours, couvrant 16 municipalités du département de Norte de Santander, y compris les onze situées dans le Catatumbo affectées par les affrontements entre l’ELN et une dissidence des FARC. Cette mesure s’étend également à Cúcuta, capitale départementale, ainsi qu’à deux municipalités du département du Cesar qui accueillent des déplacés.

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International

Vente Venezuela exige la libération immédiate de Perkins Rocha, détenu depuis cinq mois

Le Comité des Droits de l’Homme du parti Vente Venezuela (VV), dirigé par María Corina Machado, a exigé ce lundi la libération de Perkins Rocha, conseiller juridique de la principale coalition d’opposition, à l’occasion du cinquième mois de sa détention.

« Il y a cinq mois, Perkins Rocha, défenseur infatigable de la justice, a été enlevé par le régime de Nicolás Maduro. Son seul ‘crime’ : élever la voix contre la tyrannie et lutter pour la liberté et la dignité de tous les Vénézuéliens », a écrit le parti dans une publication sur X.

Le texte précise que l’avocat est détenu dans le quartier général du Service bolivarien de renseignement (Sebin), connu sous le nom de El Helicoide, « sous des conditions inhumaines visant à briser son esprit ».

« Nous élevons notre voix pour exiger sa libération immédiate et rappelons que chaque jour qui passe est un rappel que la lutte pour la liberté et la vérité ne sera pas arrêtée », a ajouté le parti.

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International

Le Venezuela annonce les élections législatives et des gouverneurs pour avril 2025

Le Conseil National Electoral du Venezuela a convoqué lundi les élections des membres de l’Assemblée nationale et des 23 gouverneurs des états du pays pour le mois d’avril, à la suite des élections controversées qui ont vu le président Nicolás Maduro proclamé réélu pour un troisième mandat, un résultat rejeté par l’opposition et contesté par plusieurs gouvernements de la région et d’Europe.

Les Vénézuéliens se rendront aux urnes le 27 avril prochain pour élire 277 députés de l’Assemblée nationale unicamérale ainsi que les gouverneurs et les législateurs des états, a annoncé le président du Conseil électoral (CNE), Elvis Amoroso, dans une déclaration télévisée.

L’actuelle Assemblée est dominée de manière écrasante par les alliés du président Maduro, qui ont pris la tête du législatif en janvier 2021, cinq ans après avoir subi une défaite humiliante face à l’opposition, ce qui a permis au président de prendre le contrôle de la dernière institution qui échappait encore au pouvoir officiel.

Le CNE et ses responsables « garantiront » aux partis politiques, « ainsi qu’à tous les secteurs de la vie démocratique du pays participant aux élections de 2025, la plus grande fiabilité, transparence et les audits appropriés dans le cadre des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires », a ajouté Amoroso.

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