Connect with us

International

Mohamed VI du Maroc gracie trois journalistes en prison

Le roi Mohamed VI a gracié lundi, à l’occasion du 25e anniversaire de son intronisation, les journalistes Suleimán Raisuni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, condamnés respectivement à cinq, six et 15 ans de prison pour des crimes sexuels.

Le ministère de la Justice a indiqué que le monarque a gracié à cette occasion un total de 2.476 condamnés, parmi lesquels, selon des sources de ce département à EFE, se trouvent ces trois journalistes, dont les condamnations ont été critiquées par des organisations telles qu’Amnesty International, Reporters sans frontières et aussi par le Parlement européen.

Les peines des trois ont été confirmées par la dernière instance judiciaire marocaine, la Cour de cassation, de sorte que le seul recours qui leur restait pour sortir de prison était une grâce royale, que le monarque a le pouvoir d’accorder en coïncidant avec des festivités importantes.

La peine de Radi, qui a 38 ans, répond à un délit de viol d’une collègue journaliste, dans un procès au cours duquel a également été condamné le seul témoin des faits, son collègue Imad Stitou, condamné à six mois de prison pour ne pas avoir dénoncé le crime et qui a quitté le Maroc après la condamnation de première instance.

En plus de l’accusation de viol, Radi était poursuivi dans la même procédure pour avoir porté atteinte à la sécurité de l’État pour avoir « reçu des fonds étrangers liés à des services d’espionnage », mais la condamnation la plus sévère, celle de l’agression sexuelle, a prévalu dans la sentence.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Quant à Raisuni, il a été condamné à cinq ans de prison pour « agression sexuelle » d’un homosexuel pour des faits remontant à 2018, lorsque le journaliste faisait un reportage sur la communauté gay, une orientation sexuelle punie au Maroc par la prison.

La victime l’a dénoncé deux ans plus tard et Raisuni a été arrêté en mai 2020. Elle n’a pas assisté à la plupart des audiences du procès en première instance, qui s’est tenue entre février et juillet 2021, et n’a pas non plus assisté le jour de la lecture de la sentence, car elle faisait alors une grève de la faim qui a duré 118 jours.

Le journaliste a été rédacteur en chef du journal indépendant Akhbar al-Yaoum, qui a dû fermer en mars 2021 par manque de fonds.

Le troisième des graciés, Taoufik Bouachrine, est l’ancien directeur de cette publication et purgeait une peine de 15 ans de prison pour agression sexuelle sur plusieurs femmes.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

Continue Reading

International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

Continue Reading

International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

Continue Reading

Trending

News Central