Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé mercredi qu’il mettrait fin aux licences d’exportation de pétrole accordées à la Venezuela par son prédécesseur, Joe Biden, expliquant que ces concessions, qui bénéficiaient à la compagnie pétrolière Chevron, ne seront plus valides à partir du 1er mars.

Trump a fait cette annonce via un message sur son réseau social Truth Social, dans lequel il a critiqué le « régime » de Nicolás Maduro pour ne pas avoir accéléré l’expulsion des « criminels violents » que, selon lui, Caracas avait envoyés aux États-Unis et qui auraient dû être rapatriés « à un rythme rapide ».

Dans son message, le président a affirmé avoir décidé de révoquer les concessions accordées en novembre 2022 par l’administration Biden, qui permettaient à Chevron d’augmenter sa production au Venezuela et d’exporter du pétrole depuis le pays sud-américain.

À ce moment-là, l’administration Biden avait autorisé les exportations de pétrole dans l’espoir d’obtenir des garanties pour les élections organisées par le Venezuela en juillet de l’année dernière, élections auxquelles Maduro s’est proclamé vainqueur, bien que de nombreux pays, y compris les États-Unis, considèrent que le véritable gagnant était l’opposant Edmundo González Urrutia.

Le Venezuela a assuré ce mercredi qu’avec la décision du président américain, Donald Trump, de mettre fin aux licences d’exportation de pétrole accordées par son prédécesseur, Joe Biden, et bénéficiant à la compagnie pétrolière Chevron, « un véritable tort est infligé aux États-Unis, à sa population et à ses entreprises ».

Via Telegram, la vice-présidente de l’administration chaviste et ministre du Pétrole, Delcy Rodríguez, a qualifié cette mesure de « dommageable et inexplicable », affirmant qu’elle remettait également en question « la sécurité juridique des États-Unis dans leur régime d’investissements internationaux ».

Ces licences cesseront d’être valides à partir du 1er mars, a expliqué Trump, qui a critiqué le « régime » de Nicolás Maduro pour ne pas avoir accéléré la déportation des « criminels violents » que, selon lui, Caracas avait envoyés aux États-Unis et qui auraient dû être rapatriés « rapidement ».

Nicolás Maduro, qui a prêté serment pour un troisième mandat le 10 janvier après sa réélection controversée, a remercié ce mardi le pape François pour avoir approuvé la canonisation du bienheureux vénézuélien José Gregorio Hernández (1864-1919), un geste qu’il a qualifié de « historique » de la part du pontife.

« Tout le Venezuela remercie le pape François pour son geste historique de canoniser le ‘médecin des pauvres’, notre saint, le Dr José Gregorio Hernández », a déclaré Maduro sur son canal Telegram.

Il a également affirmé que la canonisation était un cadeau pour le Venezuela, ainsi qu’ -a-t-il ajouté- « un acte de justice envers un homme qui, de son vivant, était le protecteur des plus humbles ».

« Il a toujours accompli le miracle de la santé et de la vie pour ceux qui en avaient le plus besoin », a indiqué le leader chaviste à propos de Hernández, à qui sont attribués divers miracles médicaux.