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Amérique centrale

Cocaïne liquide d’une valeur de 11,7 millions de dollars interceptée au Panama

Les autorités panaméennes ont saisi 408 litres de cocaïne liquide d’une valeur estimée à 11,7 millions de dollars lors d’une opération menée sur la côte caraïbe du pays. Deux citoyens panaméens ont été arrêtés, a annoncé ce mercredi le Service National des Frontières (Senafront).

La saisie a eu lieu lundi dernier près de la zone de Narganá, située dans la région indigène de Guna Yala, sur la côte caraïbe du Panama et à la frontière avec la Colombie, a expliqué Jorge Gobea, directeur du Senafront, à l’agence EFE.

La cocaïne liquide a été découverte dans une embarcation artisanale pilotée par deux Panaméens. À bord se trouvaient 8 réservoirs d’une capacité de 18 gallons (68,13 litres) chacun.

« Une certaine quantité de substance a été identifiée dans les réservoirs et, après un test rapide sur le terrain, nous avons confirmé qu’il s’agissait de cocaïne liquide », a déclaré Gobea. « Une fois cette cocaïne décantée, transformée et solidifiée, elle pourrait atteindre une valeur marchande d’environ 11,7 millions de dollars », a-t-il ajouté lors de ses déclarations à EFE.

Un communiqué du Senafront précise que 408 litres de cocaïne liquide ont été confisqués et que les deux individus arrêtés ont été condamnés à 90 mois de prison pour trafic de substances illicites.

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Le Panama est un point de transit clé pour la drogue produite en Amérique du Sud, principalement destinée aux États-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne, ainsi qu’à l’Europe.

En 2023, le pays a saisi un total de 119,2 tonnes de drogues, principalement de la cocaïne, selon les données du ministère de la Sécurité publique.

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Amérique centrale

El Salvador et le Costa Rica signent un accord historique pour la sécurité de l’aviation civile et le développement du transport de fret

Avec 59 voix en faveur, les membres de l’Assemblée législative ont ratifié un accord sur le transport aérien entre El Salvador et la République du Costa Rica. L’objectif principal de cet accord, approuvé lors de la 38e session plénière, est de renforcer la sécurité de l’aviation civile, de prévenir les actes d’interférence illicite, d’assurer le bien-être des passagers et de promouvoir la croissance du transport de marchandises, contribuant ainsi à l’évolution économique du pays.

La députée Ana Figueroa a souligné l’importance de cet accord, qui établit l’obligation mutuelle des deux nations de se protéger contre d’éventuels actes illégaux pouvant compromettre la sécurité aérienne.

L’accord a été signé le 11 novembre 2024 à San José, Costa Rica, lors d’une visite du président Nayib Bukele dans ce pays. Le parlementaire Walter Alemán a souligné que cet accord fait partie des efforts du Salvador pour maintenir des relations internationales solides et continuer à stimuler la croissance économique grâce à des accords de coopération dans le secteur aérien.

À ce jour, El Salvador a signé 15 accords de transport aérien, dont sept ont été concrétisés entre 2021 et 2024, ce qui reflète le succès de la politique étrangère du gouvernement dans ce secteur.

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Amérique centrale

Nicaragua : Ortega annule 15 ONG supplémentaires, dont Save the Children

Le gouvernement du Nicaragua, dirigé par le président Daniel Ortega, a annulé ce mercredi 15 ONG supplémentaires, dont Save the Children, dans le cadre de la campagne répressive lancée dans le pays d’Amérique centrale après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Le décret, publié dans le journal officiel La Gaceta, souligne que Save the Children International, active depuis 2011, a été fermée pour « dissolution volontaire par décision du conseil d’administration après l’achèvement de son portefeuille de projets au Nicaragua ».

Dix autres organisations ont été dissoutes pour des raisons similaires, dont de nombreuses religieuses. De même, cinq fondations et associations ont été fermées pour ne pas avoir présenté leurs états financiers sur de longues périodes.

Ces mesures sont courantes depuis les manifestations de 2018. Le gouvernement a privé de nationalité des dissidents, expulsé des ambassadeurs, fermé des milliers d’ONG nationales et internationales, ainsi que des médias et des organisations religieuses, invoquant des irrégularités administratives.

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Nada al Nashif, a déclaré en décembre qu’un « climat répressif » règne dans le pays à la suite des récentes réformes constitutionnelles promues par le président Ortega, suscitant « la peur » parmi les Nicaraguayens, y compris ceux en exil.

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« La situation des droits de l’homme au Nicaragua continue de se détériorer. Un grave climat répressif prévaut. Ces derniers mois, les réformes visaient à concentrer davantage de pouvoir entre les mains de la Présidence et à criminaliser les voix dissidentes », a-t-elle souligné.

L’amendement à la Constitution promu par Ortega prolonge le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprime l’interdiction de censurer la presse dans la Charte fondamentale. Il stipule également que tous les droits fondamentaux peuvent être suspendus en état d’urgence et abaisse les conditions pour que le gouvernement puisse mobiliser l’armée pour des raisons de « sécurité ».

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Amérique centrale

La Cour interaméricaine exige la libération immédiate du journaliste Leo Cárcamo au Nicaragua

La Cour interaméricaine des droits de l’homme a ordonné ce mercredi au Nicaragua de libérer « immédiatement » le journaliste Leo Cárcamo, détenu en novembre 2024 et dont le lieu de détention reste inconnu.

« Il est demandé à l’État du Nicaragua de procéder à la libération immédiate de Catalino Leo Cárcamo », indique la résolution du tribunal continental, basé à San José.

Elle a également ordonné des « mesures urgentes » pour protéger « efficacement ses droits à la vie, à l’intégrité personnelle, à la liberté et à la santé ».

Le journaliste à la retraite, âgé de 62 ans, aurait été arrêté le 22 novembre 2024 « par des autorités étatiques, et son lieu de détention reste inconnu à ce jour », selon un rapport de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), basée à Washington.

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