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Amérique centrale

La CIDH condamne une réforme constitutionnelle consolidant un régime autoritaire au Nicaragua

Le président du Nicaragua appelle à l'intégration des peuples

La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a condamné ce mercredi l’approbation en première législature de la réforme de la Constitution politique du Nicaragua, qui modifie plus de cent articles. Selon la CIDH, cette réforme « consolide un régime autoritaire dans le pays et représente un grave recul pour les droits humains et les principes démocratiques ».

La réforme instaure un modèle de « démocratie directe » qui centralise le pouvoir au sein de la Présidence de la République, désormais exercée par un « coprésident » et une « coprésidente » pour des mandats de six ans, a critiqué la CIDH dans une déclaration.

Ce modèle supprime le principe de séparation des pouvoirs, subordonnant davantage les organes législatif, judiciaire et électoral au contrôle de l’exécutif, a dénoncé l’organisation.

De plus, il accorde au pouvoir exécutif des facultés discrétionnaires pour destituer des fonctionnaires publics qui ne se conforment pas aux « principes fondamentaux » de la Constitution réformée, a ajouté la CIDH.

Une réforme qui garantit un « appareil répressif »

La CIDH a également souligné que la réforme renforce le contrôle de l’exécutif sur les forces armées et la police, « garantissant un appareil répressif menaçant des droits fondamentaux tels que la liberté d’expression, de manifestation et d’association ».

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« En particulier, elle facilite l’utilisation de l’armée sous des termes ambigus comme ‘stabilité de la République’ pour réprimer l’opposition », a averti l’organisation.

La réforme officialise également la « Police volontaire », une force auxiliaire composée de citoyens volontaires, accusée de répression lors des manifestations de 2018, selon la CIDH.

« Ces mesures consolident un environnement de militarisation et de contrôle social, augmentant la capacité du régime à réprimer toute dissidence », a alerté la commission.

D’autres points préoccupants

La CIDH a également relevé d’autres aspects inquiétants de la réforme, tels que la réduction de la composition et l’altération des fonctions de la Cour suprême de justice, accentuant son manque d’indépendance.

Elle a également mentionné des modifications qui élargissent les pouvoirs de l’exécutif pour priver arbitrairement des citoyens nicaraguayens de leur nationalité et confisquer leurs biens.

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Enfin, la CIDH a averti que ces changements vont à l’encontre des principes fondamentaux de l’État de droit, de la démocratie représentative et de la séparation des pouvoirs consacrés par la Charte démocratique interaméricaine.

« La réforme consacre la concentration absolue du pouvoir entre les mains de l’exécutif », a conclu la CIDH, rappelant que ce processus avait été largement documenté dans son rapport « Concentration du pouvoir et affaiblissement de l’État de droit », qui identifie la rupture des principes démocratiques et la subordination des institutions publiques depuis la crise de 2018.

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Amérique centrale

El Salvador et le Costa Rica signent un accord historique pour la sécurité de l’aviation civile et le développement du transport de fret

Avec 59 voix en faveur, les membres de l’Assemblée législative ont ratifié un accord sur le transport aérien entre El Salvador et la République du Costa Rica. L’objectif principal de cet accord, approuvé lors de la 38e session plénière, est de renforcer la sécurité de l’aviation civile, de prévenir les actes d’interférence illicite, d’assurer le bien-être des passagers et de promouvoir la croissance du transport de marchandises, contribuant ainsi à l’évolution économique du pays.

La députée Ana Figueroa a souligné l’importance de cet accord, qui établit l’obligation mutuelle des deux nations de se protéger contre d’éventuels actes illégaux pouvant compromettre la sécurité aérienne.

L’accord a été signé le 11 novembre 2024 à San José, Costa Rica, lors d’une visite du président Nayib Bukele dans ce pays. Le parlementaire Walter Alemán a souligné que cet accord fait partie des efforts du Salvador pour maintenir des relations internationales solides et continuer à stimuler la croissance économique grâce à des accords de coopération dans le secteur aérien.

À ce jour, El Salvador a signé 15 accords de transport aérien, dont sept ont été concrétisés entre 2021 et 2024, ce qui reflète le succès de la politique étrangère du gouvernement dans ce secteur.

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Amérique centrale

Nicaragua : Ortega annule 15 ONG supplémentaires, dont Save the Children

Le gouvernement du Nicaragua, dirigé par le président Daniel Ortega, a annulé ce mercredi 15 ONG supplémentaires, dont Save the Children, dans le cadre de la campagne répressive lancée dans le pays d’Amérique centrale après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Le décret, publié dans le journal officiel La Gaceta, souligne que Save the Children International, active depuis 2011, a été fermée pour « dissolution volontaire par décision du conseil d’administration après l’achèvement de son portefeuille de projets au Nicaragua ».

Dix autres organisations ont été dissoutes pour des raisons similaires, dont de nombreuses religieuses. De même, cinq fondations et associations ont été fermées pour ne pas avoir présenté leurs états financiers sur de longues périodes.

Ces mesures sont courantes depuis les manifestations de 2018. Le gouvernement a privé de nationalité des dissidents, expulsé des ambassadeurs, fermé des milliers d’ONG nationales et internationales, ainsi que des médias et des organisations religieuses, invoquant des irrégularités administratives.

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Nada al Nashif, a déclaré en décembre qu’un « climat répressif » règne dans le pays à la suite des récentes réformes constitutionnelles promues par le président Ortega, suscitant « la peur » parmi les Nicaraguayens, y compris ceux en exil.

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« La situation des droits de l’homme au Nicaragua continue de se détériorer. Un grave climat répressif prévaut. Ces derniers mois, les réformes visaient à concentrer davantage de pouvoir entre les mains de la Présidence et à criminaliser les voix dissidentes », a-t-elle souligné.

L’amendement à la Constitution promu par Ortega prolonge le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprime l’interdiction de censurer la presse dans la Charte fondamentale. Il stipule également que tous les droits fondamentaux peuvent être suspendus en état d’urgence et abaisse les conditions pour que le gouvernement puisse mobiliser l’armée pour des raisons de « sécurité ».

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Amérique centrale

La Cour interaméricaine exige la libération immédiate du journaliste Leo Cárcamo au Nicaragua

La Cour interaméricaine des droits de l’homme a ordonné ce mercredi au Nicaragua de libérer « immédiatement » le journaliste Leo Cárcamo, détenu en novembre 2024 et dont le lieu de détention reste inconnu.

« Il est demandé à l’État du Nicaragua de procéder à la libération immédiate de Catalino Leo Cárcamo », indique la résolution du tribunal continental, basé à San José.

Elle a également ordonné des « mesures urgentes » pour protéger « efficacement ses droits à la vie, à l’intégrité personnelle, à la liberté et à la santé ».

Le journaliste à la retraite, âgé de 62 ans, aurait été arrêté le 22 novembre 2024 « par des autorités étatiques, et son lieu de détention reste inconnu à ce jour », selon un rapport de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), basée à Washington.

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