La police sud-coréenne a mené des perquisitions jeudi à l’aéroport de Muan et dans les bureaux de la compagnie aérienne Jeju Air, liés à l’atterrissage accidentel d’un Boeing 737-800 qui a fait 179 morts.

L’avion, en provenance de Bangkok, a atterri dimanche à Muan sans train d’atterrissage et a percuté un mur situé à l’extrémité de la piste, s’enflammant rapidement. Seuls deux membres de l’équipage ont survécu. Des enquêteurs sud-coréens et américains, certains du constructeur Boeing, fouillent le lieu de l’accident dans cette ville du sud-ouest pour déterminer les causes de l’incident. Les deux boîtes noires ont été retrouvées et sont en cours d’analyse.

« En lien avec l’accident d’avion survenu le 29 décembre, une opération de recherche et de saisie est en cours » à l’aéroport de Muan, au bureau de Jeju Air à Séoul et dans un bureau régional de l’aviation, a indiqué la police dans un communiqué envoyé à l’AFP.

« La police prévoit de déterminer rapidement et rigoureusement la cause et la responsabilité de cet accident », a-t-elle ajouté.

Un homme de 47 ans, travaillant comme psychologue auprès de personnes en situation de handicap mental en Belgique, a été arrêté pour avoir supposément commis une série de viols dans un centre d’accueil situé dans le sud du pays, a indiqué une source judiciaire ce jeudi.

L’accusé est accusé d’avoir commis « plus d’une dizaine » de viols et d’agressions sexuelles entre juillet 2022 et octobre 2024 sur des adultes du centre, a déclaré Sandrine Vairon, de la procureure de Charleroi, à l’AFP.

Le centre est situé à Anderlues, une ville d’environ 12 000 habitants dans le sud de la Belgique.

L’accusé, qui nie les charges, est également poursuivi pour falsification de documents. On pense qu’il a présenté un faux diplôme de psychologue afin d’obtenir son emploi au centre de jour, a ajouté la source judiciaire. Il a été arrêté début décembre après une plainte. La justice belge a confirmé son arrestation à la fin de l’année 2024, a précisé Vairon.

Environ 200 empreintes de dinosaures, vieilles de 166 millions d’années, ont été découvertes dans le comté d’Oxfordshire, au sud-est de l’Angleterre, dans le plus grand site de ce type jamais trouvé au Royaume-Uni, ont annoncé jeudi les universités d’Oxford et de Birmingham.

Ces impressionnantes empreintes laissées par cinq dinosaures seront présentées mercredi prochain dans l’émission archéologique « Digging for Britain » (Excavating Britain) sur la chaîne BBC Two.

Les empreintes s’étendent sur 150 mètres dans la carrière Dewars Farm, une véritable « autoroute de dinosaures » où des herbivores et des carnivores se sont croisés pendant le Jurassique moyen.

« Il est rare de trouver autant d’empreintes au même endroit, ainsi que de si longs chemins », a déclaré à l’AFP Emma Nicholls, paléontologue spécialisée dans les vertébrés au Musée d’Histoire Naturelle de l’Université d’Oxford. Selon cette scientifique, ce site pourrait également être l’un des plus grands sites d’empreintes de dinosaures au monde.

Les premières empreintes ont été découvertes en juin dernier par Gary Johnson, un ouvrier travaillant dans la carrière avec une excavatrice.

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« Je me suis rendu compte que j’étais la première personne à les voir, c’était surréaliste », a déclaré Johnson à la BBC.

Dans les jours qui ont suivi, environ 100 personnes ont participé aux fouilles, supervisées par les universités d’Oxford et de Birmingham, dans un endroit qui était autrefois une lagune peu profonde d’eau chaude.

Les scientifiques ne savent pas pourquoi ces empreintes, laissées dans la boue, ont été conservées de cette manière, mais cela pourrait être dû au fait qu’une tempête ait déposé des sédiments dessus, ce qui aurait aidé à les « figer », a expliqué Richard Butler, paléobiologiste à l’Université de Birmingham.