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Amérique centrale

Xiomara Castro menace de revoir la coopération militaire avec les États-Unis en cas d’expulsions massives

Le président du Honduras arrive à New York, aux États-Unis

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a déclaré ce mercredi que si le gouvernement des États-Unis, qui entrera en fonction le 20 janvier, procède à des expulsions massives de honduriens, la base militaire américaine présente sur son territoire n’aurait plus de raison d’exister face à ce qu’elle a qualifié d’“attitude hostile”.

Lors d’une allocution diffusée en chaîne nationale le 1er janvier, Castro a exprimé l’espoir que l’administration du futur président Donald Trump « soit ouverte à un dialogue constructif et amical » et qu’elle « n’adopte pas de mesures de représailles inutiles » contre les immigrés.

« Face à une attitude hostile d’expulsions massives de nos frères, nous devrons envisager un changement dans nos politiques de coopération avec les États-Unis, en particulier dans le domaine militaire, où, sans payer un centime, des bases militaires sont maintenues sur notre territoire depuis des décennies, et qui, dans ce cas, perdraient toute raison d’exister au Honduras », a affirmé la présidente dans son message prononcé à l’occasion du début de l’année 2025.

Les États-Unis maintiennent la base aérienne José Enrique Soto Cano, également connue sous le nom de “La Palmerola”, dans la localité de Comayagua, au centre du Honduras, depuis 1982, selon son site web. Il est précisé qu’elle est composée de plus de 500 militaires américains et de 500 civils honduriens et américains.

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Amérique centrale

Guatemala et El Salvador envoient des renforts militaires pour lutter contre la violence des gangs en Haïti

Plus de 80 soldats du Guatemala et du Salvador sont arrivés ce vendredi à Port-au-Prince pour soutenir les policiers haïtiens dans le cadre de la mission multinational de sécurité visant à freiner la violence des gangs, a informé la police à l’AFP.

Ce premier contingent est composé de 75 militaires guatémaltèques et de huit Salvadoriens, et sera complété par l’envoi de troupes supplémentaires dans les prochains jours, a précisé le porte-parole adjoint de la police, Lionel Lazarre.

Les soldats renforceront la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS), dirigée par le Kenya, qui compte environ 400 militaires, mais qui fait face à un manque de ressources et n’a pas réussi à stopper les groupes armés, accusés de nombreux meurtres, viols, pillages et enlèvements.

La violence de ces gangs, qui selon l’ONU contrôlent 85 % de la capitale, semble ne pas avoir diminué depuis l’arrivée des forces kényanes en Haïti en juin.

Ce pays caribéen, appauvri, fait face depuis des années à la violence des bandes criminelles et à une instabilité politique endémique. Le 24 décembre, deux journalistes et un policier ont été tués lors d’une fusillade entre gangs, alors qu’un des principaux hôpitaux de la capitale tentait de rouvrir. Au début de ce même mois, au moins 207 personnes ont été tuées lors d’attaques ordonnées par le chef d’un puissant gang contre des adeptes du culte vaudou, selon les Nations Unies.

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Les fusillades ont également obligé en novembre la fermeture du trafic commercial à l’aéroport de la capitale. Face à la violence et à la faiblesse de la MSS sur le terrain, les autorités haïtiennes ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de transformer la mission multinationale en une force à part entière de l’ONU.

Cependant, cette demande, présentée par les États-Unis, rencontre l’opposition de la Chine et de la Russie.

La mission actuelle se compose d’environ 400 policiers, principalement kényans, avec quelques effectifs jamaïcains et béliziens. Le 13 décembre, le Guatemala a annoncé un accord pour rejoindre la coalition et envoyer des forces de sécurité en Haïti.

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Amérique centrale

Le nombre de migrants traversant la jungle du Darién chute de 42 % en un an

Le nombre de migrants ayant traversé la dangereuse jungle du Darién, à la frontière entre le Panama et la Colombie, a été réduit de près de moitié — soit 42 % — en une seule année. Le nombre de personnes traversant cette zone, principalement en direction des États-Unis, est passé de plus de 500 000 en 2023 à un peu plus de 300 000 en 2024, selon les chiffres officiels diffusés par le Panama ce jeudi.

À la fin de 2024, un total de 302 203 migrants ont traversé le Tapón del Darién, tandis qu’en 2023, un record de 520 085 migrants avait été enregistré, selon le rapport du jeudi du Service National de Migration du Panama.

Parmi eux, 69,5 % étaient de nationalité vénézuélienne, suivis par 5,8 % de Colombiens, 5,5 % d’Équatoriens, 4,1 % de Chinois et 3,9 % d’Haïtiens.

Malgré la diminution du nombre de migrants, le passage par le Darién reste l’une des routes les plus dangereuses et en 2024, 55 migrants y ont perdu la vie, selon les autorités panaméennes.

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Amérique centrale

Guatemala : Plus de 60 000 déportations en 2024, un nouveau record dépassant l’année précédente

Le Guatemala a reçu ce jeudi les quatre premiers vols de déportation de 2025 envoyés par les États-Unis, transportant 522 personnes, après avoir terminé l’année dernière avec plus de 61 000 ressortissants guatémaltèques expulsés du territoire américain.

Les premiers vols de l’année sont arrivés en provenance de Louisiane, du Texas et de l’Arizona, transportant 341 hommes, 141 femmes et 40 mineurs, tous arrêtés à la frontière américaine lorsqu’ils tentaient d’entrer dans le pays entre novembre et décembre 2024, selon l’Institut guatémaltèque de migration (IGM).

Selon les autorités migratoires, les déportations se poursuivront ce vendredi avec un nombre de vols qui n’a pas encore été confirmé par les États-Unis. En 2024, le Guatemala a enregistré un total de 61 680 déportations, un nouveau record annuel, dépassant les 55 302 expulsions de 2023.

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