Amérique centrale
Guatemala et El Salvador envoient des renforts militaires pour lutter contre la violence des gangs en Haïti

Plus de 80 soldats du Guatemala et du Salvador sont arrivés ce vendredi à Port-au-Prince pour soutenir les policiers haïtiens dans le cadre de la mission multinational de sécurité visant à freiner la violence des gangs, a informé la police à l’AFP.
Ce premier contingent est composé de 75 militaires guatémaltèques et de huit Salvadoriens, et sera complété par l’envoi de troupes supplémentaires dans les prochains jours, a précisé le porte-parole adjoint de la police, Lionel Lazarre.
Les soldats renforceront la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS), dirigée par le Kenya, qui compte environ 400 militaires, mais qui fait face à un manque de ressources et n’a pas réussi à stopper les groupes armés, accusés de nombreux meurtres, viols, pillages et enlèvements.
La violence de ces gangs, qui selon l’ONU contrôlent 85 % de la capitale, semble ne pas avoir diminué depuis l’arrivée des forces kényanes en Haïti en juin.
Ce pays caribéen, appauvri, fait face depuis des années à la violence des bandes criminelles et à une instabilité politique endémique. Le 24 décembre, deux journalistes et un policier ont été tués lors d’une fusillade entre gangs, alors qu’un des principaux hôpitaux de la capitale tentait de rouvrir. Au début de ce même mois, au moins 207 personnes ont été tuées lors d’attaques ordonnées par le chef d’un puissant gang contre des adeptes du culte vaudou, selon les Nations Unies.
Les fusillades ont également obligé en novembre la fermeture du trafic commercial à l’aéroport de la capitale. Face à la violence et à la faiblesse de la MSS sur le terrain, les autorités haïtiennes ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de transformer la mission multinationale en une force à part entière de l’ONU.
Cependant, cette demande, présentée par les États-Unis, rencontre l’opposition de la Chine et de la Russie.
La mission actuelle se compose d’environ 400 policiers, principalement kényans, avec quelques effectifs jamaïcains et béliziens. Le 13 décembre, le Guatemala a annoncé un accord pour rejoindre la coalition et envoyer des forces de sécurité en Haïti.
Amérique centrale
Nicaragua : La CIDH dénonce la répression étatique continue sous le régime d’Ortega

La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a dénoncé et condamné ce lundi « la consolidation d’un régime autoritaire » au Nicaragua, un pays dirigé par l’ex-guérillero sandiniste Daniel Ortega depuis 2007, et qui vit depuis sept ans une crise socio-politique et des droits humains.
« A sept ans du début de la crise des droits de l’homme au Nicaragua, la CIDH condamne la répression étatique continue et la consolidation d’un régime autoritaire », a indiqué l’organisme dans une déclaration publique.
En avril 2018, des milliers de Nicaraguayens sont descendus dans les rues pour protester contre des réformes controversées de la sécurité sociale, qui, après une réponse violente de l’État, se sont transformées en une exigence de démission du président, Daniel Ortega.
Les manifestations ont fait au moins 355 morts, selon la CIDH, bien que des organismes nicaraguayens augmentent ce chiffre à 684, tandis qu’Ortega reconnaît « plus de 300 » et maintient qu’il s’agissait d’une tentative de coup d’État.
Amérique centrale
Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.
La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.
Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».
L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.
Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.
« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.
Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.
Amérique centrale
Le Salvador reçoit la meilleure note de sécurité du Département d’État des États-Unis

Mardi, le Département d’État des États-Unis a amélioré son avis de voyage pour le Salvador, qualifiant désormais le pays d’Amérique centrale comme étant plus sûr que plusieurs pays européens.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a reconnu le leadership du président salvadorien Nayib Bukele comme « crucial pour améliorer la sécurité de son pays pour les voyageurs étrangers ».
« L’activité des gangs, la criminalité violente et les meurtres au Salvador ont diminué de manière significative », a écrit Rubio sur X, annonçant que l’avis de voyage des États-Unis pour le Salvador a été mis à jour à « Niveau 1 : Exercer des précautions normales ». L’avis de voyage indique que « l’activité des gangs a diminué au cours des trois dernières années », ce qui a entraîné une baisse des crimes violents et des meurtres.
« La sécurité des Américains à l’étranger est notre priorité absolue », a écrit Rubio.
De nombreux utilisateurs des médias sociaux ont souligné que les avis de voyage pour l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède demeurent tous au « Niveau 2 : Faire preuve de prudence accrue ».
Le Département d’État avertit également de l’augmentation du risque de « terrorisme » dans tous ces pays. Dans le cas de la France et de l’Espagne, « les troubles civils » sont également considérés comme un motif de préoccupation pour les voyageurs américains.
« Le Salvador vient de recevoir l’étoile d’or des voyages du Département d’État des États-Unis : Niveau 1 : le plus sûr », a écrit Bukele.
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