International
Le ministère brésilien des Affaires étrangères appelle le représentant américain pour discuter des expulsions

Le ministère brésilien des Affaires étrangères a appelé lundi le responsable des affaires de l’ambassade des États-Unis dans le pays, Gabriel Escobar, pour aborder les « maltraitements » subis par des citoyens brésiliens expulsés du pays du nord vendredi dernier, ont rapporté des sources diplomatiques.
Les Brésiliens expulsés ont dénoncé des agressions, des menaces et des traitements dégradants de la part des agents de l’immigration américains, ainsi que de mauvais état de l’avion dans lequel ils ont été transportés.
Comme l’a expliqué une source du ministère brésilien des Affaires étrangères à EFE, qui n’a pas confirmé s’il s’agissait d’un appel à des consultations ou simplement d’une convocation, l’objectif de la rencontre avec le responsable des affaires était d’éviter que les problèmes survenus sur le vol de vendredi « ne se reproduisent ».
Il a également précisé que la confusion « n’était pas due aux épouses mais à la précarité du vol et aux mauvais traitements ».
Le ministère brésilien des Affaires étrangères avait déjà annoncé dimanche qu’il demanderait des explications aux États-Unis pour le traitement « dégradant » accordé à leurs citoyens lors du récent vol d’expulsion.
Cependant, dans le communiqué de dimanche, il a fait référence à « l’utilisation aveugle de menottes et de chaînes » qui, a-t-il dit, « viole les termes de l’accord avec les États-Unis, qui prévoit un traitement digne, respectueux et humain des rapatriés ».
L’avion, qui était à destination de la ville de Belo Horizonte, a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence à Manaus en raison de problèmes techniques, moment où la police fédérale brésilienne a eu connaissance de l’utilisation de menottes et a demandé aux agents américains de les retirer.
Face aux faits, le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a ordonné à un avion des forces armées de transporter les citoyens déportés à Belo Horizonte pour les empêcher de poursuivre le voyage dans l’avion américain.
Le vol était le premier vol d’expulsion depuis que le président américain Donald Trump a pris ses fonctions lundi dernier, bien que le voyage ait déjà été programmé avant le début de son mandat et fasse partie d’un accord bilatéral signé en 2017.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
Amérique centrale
Tensions après l’arrestation d’un Guatémaltèque en attente d’asile aux États-Unis

Une famille est engagée dans une confrontation tendue avec le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) après que des agents ont brisé la vitre d’une voiture et arrêté un homme que la famille affirme être un demandeur d’asile.
L’incident, survenu lundi, soulève de sérieuses questions sur les procédures et les pratiques de ciblage de l’agence.
Juan Francisco Méndez se rendait apparemment à un rendez-vous chez le dentiste lorsque des agents de l’ICE ont intercepté son véhicule. L’avocate de la famille, Ondine Gálvez-Sniffin, a expliqué que les agents ont utilisé un marteau pour briser la vitre de la voiture avant d’arrêter Méndez et son épouse. Selon Gálvez-Sniffin, les agents ont d’abord affirmé qu’ils recherchaient une autre personne, mais ont tout de même procédé à l’arrestation de Méndez malgré ce qui semble être une erreur d’identité.
La famille et ses représentants légaux exigent désormais des réponses de l’ICE concernant les tactiques agressives employées lors de l’arrestation ainsi que la justification de la détention de Méndez, d’autant plus que sa demande d’asile est en cours d’examen.
International
Le gouvernement colombien met fin au cessez-le-feu avec les dissidences des FARC, un revers pour la « Paz Total » de Petro

Le gouvernement de la Colombie a informé un secteur des dissidences de l’ex-guérilla des FARC qu’il ne prorogerait pas le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre 2023 et jusqu’à ce mardi, dans un nouvel échec de la politique de « Paz Total » du président Gustavo Petro.
L’annonce a été faite par le Bureau du Haut Commissariat à la Paix, dans une lettre envoyée aux délégués de l’autoproclamé État-Major des blocs Magdalena Medio commandé par Gentil Duarte, le commandant Jorge Suárez Briceño et le Front Raúl Reyes des dissidences de l’ex-guérilla des FARC, selon une copie du document obtenue par CNN par une source proche du processus de paix en Colombie.
Dans la lettre, il est précisé que les parties, conformément aux protocoles convenus en novembre 2023, disposent de 72 heures pour se rendre dans des zones offrant des conditions de sécurité et de protection avant que ne commencent les mesures militaires pour reprendre le contrôle des territoires où sont présents ces groupes armés en dehors de la loi.
Le gouvernement et les délégués de ces dissidences sous la direction d’Alexander Díaz, alias « Calarcá », et d’Andrey Avendaño, se sont rencontrés ce lundi dans la municipalité de La Macarena, dans le département du Meta, au sud de la Colombie, où les guérilleros dissidents ont demandé une prolongation du cessez-le-feu.
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