Le cardinal du Honduras, Óscar Andrés Rodríguez, a demandé ce dimanche aux Honduriens de réfléchir sur leur vote pendant la période de cinq jours de « silence électoral », qui commencera mardi, avant les élections primaires et internes du 9 mars.

« Cette semaine, on a appelé à la réflexion pour les élections internes. Les publicités sont souvent seulement superficielles, nous sommes remplis de photographies qui semblent toutes avoir fait leur première communion. Quand nous voyons la réalité, nous disons que c’est bien différent », a souligné Rodríguez lors d’une homélie célébrée à la Basilique Mineure de Suyapa, à Tegucigalpa.

Les 5,8 millions de Honduriens ayant droit de vote pour les élections primaires et internes entreront mardi dans une période de cinq jours de « silence électoral », destinée à réfléchir sur leur vote sans l’influence de la propagande ni des rassemblements électoraux.

Selon le Conseil National Électoral (CNE), à partir de mardi, les précandidats et partis politiques seront interdits de faire de la propagande et de tenir des rassemblements.

Le nouveau président uruguayen, Yamandú Orsi, et le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, ont souligné dimanche l’urgence pour les pays du Mercosur et de l’Union européenne de ratifier l’accord commercial signé par les deux blocs début décembre, après plus de deux décennies de négociations.

Orsi a rencontré Steinmeier à Montevideo, un jour après avoir pris ses fonctions de président de la nation sud-américaine, dans le but de faire avancer la mise en œuvre de cet accord, qui établirait l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde, malgré l’opposition de la France et l’incertitude quant à la position de l’Argentine sous la direction du président Javier Milei.

Si cet accord se concrétise, il concernerait plus de 700 millions de personnes et représenterait près de 25 % du PIB mondial.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Orsi a souligné l’importance de « conclure rapidement et avec succès » l’accord et a mis en avant le soutien de l’Allemagne dans ce processus.

L’état de santé du pape François, hospitalisé depuis 16 jours pour une double pneumonie, est resté stable ce samedi, a indiqué le Vatican, alors que l’inquiétude grandit concernant la santé du jésuite argentin de 88 ans après sa rechute de vendredi.

« L’état clinique du Saint-Père est resté stable », sans nouvelle crise respiratoire de type bronchospasme, comme celle survenue la veille, indique le dernier rapport médical, précisant toutefois que son pronostic demeure réservé.

Le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques dans le monde est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite, qui a évolué en double pneumonie.

Après plusieurs jours d’amélioration, une source vaticane avait confirmé vendredi midi que le pape n’était plus dans un état critique. Cependant, quelques heures plus tard, il a subi une « crise isolée de bronchospasme » qui a aggravé son état.

Pour favoriser sa récupération, ce samedi, il a alterné ventilation mécanique non invasive et longues périodes d’oxygénothérapie à haut débit, tout en poursuivant des séances de kinésithérapie respiratoire, a précisé le Saint-Siège.

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Un signe encourageant du rapport médical est l’absence de leucocytose (augmentation des globules blancs dans le sang), ce qui indique clairement qu’aucune infection active n’est en cours, selon la source vaticane.

Les médecins ont prévu d’évaluer l’évolution de son état durant le week-end, mais selon Andrea Ungar, professeur de gériatrie à l’Université de Florence, ce diagnostic pourrait prendre jusqu’à 10 jours.

« Vendredi, des vomissements ont atteint ses poumons, ce qui aggrave la pneumonie », a expliqué l’expert à l’AFP. Un renforcement du traitement antibiotique sera donc nécessaire.